Mis à l'eau début Janvier 2002, notre mini bateau "Kuda Kuja" n'a pas encore de moteur et pourtant, nous avons déjà l'impression de naviguer lors des crues de la rivière La Sarthe. Un grand merci à Jacques du Club Maine Marine qui nous accueillit fantastiquement bien.

La petite pause habituelle du "Cookie, tea" est véritablement la bienvenue avec ce genre de météo.

Début Mai 2002, avec l'arrivée des beaux jours, nous quittons le Club Maine Marine et nous descendons la Sarthe au rythme des écluses et nous mouillons l'ancre ici et là pour dormir la nuit. Autant choisir des jolis décors...





Nous n'avons pas d'autres photos de notre voyage en eau douce, car, nous étions fauchés comme les blés. Ces photos là étant les dernières d'un petit appareil jetable. Nous devions boucler les mois avec 200 euros max et nous n'avions pas de quoi acheter un appareil numérique ou simplement un autre appareil jetable.
En quelques mots, nous avons descendu la Sarthe jusqu'à Angers. Ne voulant pas dormir dans une grande ville, on a remonté un peu la Mayenne pour y dormir. La Mayenne était si belle à naviguer que nous l'avons remonté complètement. Ensuite, nous l'avons redescendu puis nous avons descendu La Loire jusqu'à Nantes. La encore, ça été un régal. Ensuite, un petit crochet sur l'Erdre... Ouhlala, que c'est beau!!! Mince alors, nous sommes déjà fin aout. Nous avons loué une petite voiture et une petite remorque pour emmener Kuda Kuja de Nantes à Langon sur la Garonne. Nous ne voulions surtout pas refaire un hiver à bord de Kuda Kuja dans la moitié nord de la France. Nous avons navigué le canal latéral à la Garonne puis le canal du midi pour finalement arriver mi-octobre à Marseillan sur l'étang de Thau. Nous y avons passé tout l'hiver. Tramontane parfois glaciale mais beaucoup plus de soleil que dans la moitié nord. Ensuite, en mai 2003, nous avons repris notre navigation vers l'est: Canal de Sète au Rhone, puis la méditérranée jusqu'à San Remo où les authorités italiennes nous ont menacé de saisir notre bateau Kuda Kuja parce qu'il n'avait pas d'assurance. Retour sur l'ile St Marguerite en face de Cannes où nous nous sommes posés un peu. Nous avons passé l'hiver suivant à Golf-Juan. Fantastique. Avril 2004: Nous avons mis Kuda Kuja dans un garage à Fréjus et nous sommes repartit travailler aux Maldives.

La photo ci-dessous nous projette en mai 2007. Petite photo que je prends de moi et que j'envoie par MMS à Kazuko pour lui confirmer que tout va bien: J'ai bien navigué de Fréjus à Cannes avec Kuda Kuja. Kazuko peut donc prendre comme prévu le bus de l'aéroport de Nice pour me retrouver à Cannes.

Notre bateau Kuda Kuja a son assurance RC et nous sommes maintenant en Italie, dans le petit port de Camogli.

Le directeur du Port de Portofino nous accueille gratuitement, comme des héros, et il nous organise même les honneurs de la presse. Un grand merci à lui et au resto à coté de notre bateau qui nous offrit des spécialités culinaires locales.

Et nous voici à Vernazza, un des villages des "Cinque Tera". Ces petits villages sont vraiment très mignons.

Après "Elba" et "Capraia", nous voici au pied de la tour St Marie un peu au nord de "Macinaggio" en Corse.
Au fait, notre traversée de Elba à Capraia fut un peu mouvementé. Je crois que c'est une des fois où j'ai pris le plus d'embruns. Lorsque nous sommes arrivés à Capraia après 2 heures de navigation, j'étais simplement trempé de la tête aux pieds. Kazuko était parfaitement sèche... Elle était resté dans la cabine, la veinarde. Notre autre traversée de Capraia à Macinaggio fut par une mer parfaitement plate. Moteur à fond comme d'habitude. Un peu moins de 2 heures de navigation.

Ci-dessous: La pointe Spano au nord de la baie de Calvi.

Là, nous sommes à Girolata dans la réserve naturelle de Scandola.

Et là, nous sommes à l'entrée du ruisseau à Porto.

Séance bronzage et farniente à Porto Pollo.

Mince alors, il n'y a pas assez d'eau pour continuer dans les marais de Figari.

Première tempête d'automne à l'abri dans la baie de Figari. Il faisait un peu frais.

Escale dans les méandres des Iles Lavezzi. Méandres qui sont autant de bon mouillages bien protégés de tous les vents. On avait fait le plein de bouffe et on prévoyait d'y passer plusieurs jours. Mais,...

Lorsque le soleil se coucha, c'était l'attaque des moustiques... Et de véritables mercenaires qui ne craignaient nullement nos petites armes tel que serpentins et autres répulsifs... On n'a vraiment pas bien dormir... Le lendemain matin, la météo annonce un coup de vent tournant d'Ouest en Est comme ils savent si bien le faire dans les bouches de Bonifacio levant des mers incroyablement fortes en quelques minutes seulement... !!! Aux Iles Lavezzi, nous étions dans notre petite baie "privée" (ci-dessous) très bien abritée des caprices météo mais PAS abritée des moustiques... Donc, au petit matin, avant que le coup de vent se lève on décide de retourner dans la calanque de Fazio trés bien protégé. Oui, mais... le coup de vent s'est levé avant même qu'on passe le cap de Pertusato et nous avons du faire demi-tour et nous avons trouvé refuge à l'ile Piana... Dans une myriade d'énormes cerfs volants: Des Kite-surfers.

Là, nous sommes dans le nord du golf de Porto-Vecchio.

Et voilà, si ma mémoire est correct, le 21 octobre: Chute vertigineuse des températures. C'est pour nous le signe d'arrêter la navigation et nous laissons notre Kuda Kuja sous une bâche dans le jardin d'André et Christianne, des marins et des gens formidables qui nous proposèrent de garder notre bateau pour l'hiver.

Cliquez ici pour voir la 2eme page.